Christopher Wool : un travail reconnaissable en un coup d’œil !

Christopher Wool est un artiste contemporain de nationalités américaines. Ce sont ses peintures extraordinaires qui l’ont fait découvrir dans le monde entier. Celles-ci représentent de grandes lettres accomplies au pochoir aux hachures épaisses et noircies. Le manuscrit du peintre diverge avec les arrière-plans blancs en vue d’obtenir un maximum d’impact visuel. Influé par les mouvements No-wave et punks vers le début des années 1970, il s’est également distingué par ses photographies sombres de panoramas citadins.

Qui est Christopher Wool ?

Christopher Wool est un artiste contemporain d’origine américaine. Principalement connu pour ses peintures peignant de grandes lettres accomplies au pochoir aux lignes grasses et noires, le texte de Wool diverge avec les arrière-plans blafards en vue de parvenir à un maximum d’impact optique. Les expressions se suivent et la disjonction intervient aux bords de la toile, engendrant des phrases fréquemment ineffables comme « Cats in bag bags in river » ou « Sell the house sell the car sell the kids ». Né à Boston en 1955, Wool fait de courtes études au Sarah Lawrence College, avant de regagner la New York Studio School.

Les débuts de l’artiste

C’est à la fin des années 1980 que Christopher Wool débute la création de peintures de mots qui peignent des proclamations allitératives ou des discours où les voyelles ont été retirées, dans des modèles en forme de grillages. Wool et son ami fantaisiste Robert Gober créent en 1988 une exposition collaborative à l’esplanade 303 à New York City. Celle-ci inclut le célèbre ouvrage à base de mots nommé « Apocalypse Now ». L’œuvre fait référence au cinéma éponyme de Francis Ford Coppola. La sérigraphie devient pendant les années 1990 sa formule de prédilection et il reprend fréquemment l’imagerie en vue de concevoir des assemblages de couches consécutives qui se modifient durant le processus artistique. Dernièrement, Wool a accompli une série d’ouvrages auxquels il se réfère comme ses « peintures grises », des réalisations conceptuelles à grande échelle qui parcourent les sujets de la destruction et de la création.

Une grande métamorphose artistique

La construction picturale de Christopher Wool connait une véritable mutation dans les années 2000. L’assemblage des bases picturales — des traits basanés décrits à la bombe ou des phototypes sérigraphiés sur toile — se fait de manière de plus en plus alambiquée. Les peintures plus fraîches de Wool associent peinture à la main et techniques sérigraphiques. Entre composition et improvisation, ses réalisations aux procédés multiples font preuve d’une autonomie absolue. Les œuvres de l’artiste ont fait l’objet de diverses expositions universelles, pour ne citer que  celles à Rotterdam (au Museum Boymans van Beuningen) en 1991 et celles en Cologne (au Ludwig Museum) en 2009. Le fantaisiste a pris part en 2011 à la Biennale de Venise. En 2013, le Musée Solomon R. Guggenheim de New York a organisé une grande rétrospective en l’honneur de l’artiste dont le travail est facilement reconnaissable.

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